Observer la chute de l’Empire romain aide à discerner les actes politiques à poser maintenant pour éviter celle des pays industrialisés

Publié le par Michel Durand

Photo de Pakistan : Le chef d'Al-Qaïda Badar Mansoor est mort  9 févr. 2012 12:11:05 Al-Qaïda Pakistan Afghanistan Etats-Unis forces spéciales droin,e drones guerre terrorismePhoto de Pakistan : Le chef d'Al-Qaïda Badar Mansoor est mort  9 févr. 2012 12:11:05 Al-Qaïda Pakistan Afghanistan Etats-Unis forces spéciales droin,e drones guerre terrorisme

Photo de Pakistan : Le chef d'Al-Qaïda Badar Mansoor est mort 9 févr. 2012 12:11:05 Al-Qaïda Pakistan Afghanistan Etats-Unis forces spéciales droin,e drones guerre terrorisme

Je vous invite à relire ma page sur la chute de l’Empire romain, car, comme le dit Blaise dans son commentaire, « l’évaluation précise des facteurs qui ont entraîné l’effondrement de l’Empire romain est une entreprise difficile ; au moins peut-on dire avec une certaine assurance que celui-ci est mort de sa propre disproportion… »

Quand je regarde l’Occident face à Boko haram et autres groupes semblables, je pense qu’il y a, ici aussi, un défaut de proportion. Je risque une comparaison : La foule pour soutenir la liberté de la presse occidentale à quoi (qui) peut-on la comparer quand on observe le peu de mobilisation pour venir en aide aux milliers de migrants engloutis dans la méditerranée, ou quand on apprend que plus de 150 enfants sont tués par des « talibans » dans une école de Peshawar ? L’Occident soutient avec des armes sa supériorité parce qu’elle se croit supérieure. Économiquement ? Humainement ? N’est-ce pas une vision disproportionnée ?
Pour changer de regard, une action politique est nécessaire. Mais, voilà qu’il est bien difficile de désigner le bon chemin de la bonne militance. Comment mettre le doigt, puis le bras dans le politique sans se laisser engluer par l’électoralisme ? Je pense que l’absentéisme de Jacques Ellul ne convient pas. Alors que faire ? Comment s’associer les uns aux autres pour, sortant d’un mode de vie trop marqué par l’individualisme, obtenir que nous fassions un pas de côté.

J’imagine que ce pas de côté serait accompli, si les Européens, émus par l’inacceptable imposé à Charlie-Hebdo, montraient une identique émotion pour l’inacceptable politique mise en œuvre, à la demande de l’Europe, par Frontex.

Une réflexion semblable me semble jouer avec les questions du climat.

Selon Emmanuelle Réju (La croix), pour trouver une solution équitable, il faudrait « au-delà des grandes pétitions de principe, (savoir) comment convaincre… des États à renoncer à des richesses qui se trouvent sous leurs pieds ». « La piste la plus évidente consiste à donner un prix au carbone, que ce soit sous la forme d’une taxe carbone globale ou de marchés de permis d’émission ». Un impôt n’est pas très électoraliste.

« Les questions d’équité, écrit E. Réju, seront par ailleurs cruciales pour aboutir à un tel accord au niveau mondial. L’étude de Christophe McGlade et Paul Ekins montre en effet avec clarté qu’une politique climatique mondiale “fera des gagnants et des perdants”.
Surtout, elle imposera des efforts à des pays ou des régions, comme l’Afrique, qui assurent n’avoir qu’une faible responsabilité historique dans le réchauffement climatique ».

Quelle politique mener ? A partir de l’Europe ? A partir de l’Afrique ?

C’est ma question au texte du 7 janvier. Pour y répondre, je risque des recherches et je parle de Thierry Sallantin. Un ami, fidèle lecteur du blogue, me renseigne sur la personnalité de cet écologiste radical. Il me donne le contenu d’un commentaire dans un forum. Le voici :

"Une cause juste peut-elle être efficacement défendue par un escroc criminel et manipulateur ??? J’ai vécu 18 ans en Guyane (15 ans en forêt). J’ai bien connu et observé pendant plusieurs années Thierry Sallantin, cet escroc célèbre en Guyane (qui s’est autoproclamé ethnologue) et qui voulait créer une communauté de blancs dans la forêt guyanaise (il connait et maitrise très bien toutes les techniques de manipulation des gourous et les applique, sans la dimension religieuse, dans l'écologie radicale). Nous avons si souvent recueilli à Saül des gens (parfois un peu naïf, mais qui ont l’excuse que Sallantin est un génial manipulateur) qui se sont laissé entrainer par lui en forêt guyanaise, cela se passait toujours très mal.... Ils réalisaient au bout de quelque temps qu’il avait profité de leur fric et les entrainait dans des situations catastrophiques... Ils se fâchaient alors avec lui et revenaient au village de Saül, souvent dans des états sanitaires lamentables (épuisement, sous-alimentation, mycose, plaies infectées, vers, parasites...)... le dispensaire de Saül en a soigné plus d’un ; mais un jour dans les années 90 il assassine, pour une histoire de remboursement de billet d’avion, un de ces "touristes" qu’il avait été cherché à Cayenne (condamné à 10 ans de prison). Depuis ce crime crapuleux, il se présente comme une victime politique de l’état français qui a envoyé ses tueurs contre lui..... LE DÉLIRE PARANOÏAQUE ET LA MANIPULATION CONTINUENT !!!!!!! DANGER !!!!!!!!!!!!!!!!!!"

L'empleur de l'affaire se comprend avec cette autre page : L'Etat français jette une ethnologue en prison. Nous connaissons la complexité de la vie en Guyane. Ces textes l'illistrent. Invitation à bien discerner. 

Je ne pouvais que vous en informer. Et en même temps je vous invite à lire l’ensemble du forum. Un genre très embrouillé dans lequel on ne peut entrer que si l’on se donne en permanence le regard du discernement. Vous avez du temps, alors venir ici. Ne sommes-nous perdus dans cette suite de mots : « Nous, ethnologues continuant à nous battre pour défendre l’ethnodiversité et à vouloir désoccidentaliser le monde en prônant le pluriel des multiples micros « Sylvilisations » contre le monolithisme de la Civilisation, le sauvage, la vie sylvicole, contre la vie d’animal domestique (lire René Riesel), de citoyen mondialisé et lobotomisé grâce à son addiction à TF1 (se laissant droguer à la société de consommation en s’abandonnant à Patrick Le Lay qui programme son « temps de cerveau humain disponible»au service de Coca Cola) et bientôt grâce aux puces RFID avec GPS intégré, le tout sous la peau pour remplacer les papiers d’ identité, à coup de nanotechniques et autre orwellisation de cette société de plus en plus dictatoriale, mais en « douceur » comme l’ avait hélas déjà pressenti Tocqueville dès les années 1830 en visitant les USA ».

Publié dans Politique, Anthropologie

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