Non à l’arrêt de l’accueil des familles sans domicile. Plan ou pas plan froid le besoin humain de dormir demeure
À Lyon, rendez-vous place des Terreaux, demain samedi 28 mars à 15 h.
Les professeurs des écoles manifestent une belle conscience professionnelle. Pour que leur mission d’enseignant dans le cadre le « l’école obligatoire pour tous » puisse de tenir, ils se montrent frères et sœurs des parents de leurs élèves. En effet, l’enfant ne profitera pleinement de sa scolarisation, que s’il a la possibilité de dormir dans un endroit sûr.
À mon avis, agir en ce sens, c’est plus que de la solidarité. C’est de la fraternité.
Droit au logement pour assurer l’obligation de la scolarisation.
Les Français se sentent tous Charlie et descendent dans la rue, envahissent les espaces publiques. Y aura-t-il unanimité dans le désir de se sentir tous frères afin d’agir pour que personne ne dorme dans la rue ? Demander un toit pour tous n’est pas absurde tant le nombre d’immeubles vides est important. Depuis, à Lyon, l’Hôtel-Dieu, destiné à l’origine aux plus pauvres et actuellement orienté vers le commerce de très grand luxe, jusqu’aux logements municipaux dans les groupes scolaires, en passant par les immeubles vides, les casernes vides… en attente de rénovation.
Se dire Charlie, n’est-ce pas pour protéger sa liberté individuelle comme l’on protège jalousement son école libre, sa famille, son mariage ? Faire ce que l’on a immédiatement envie de faire, librement, sans le regard d’autrui ?
Montrons notre solidarité en répondant à l’invitation de celles et ceux qui ne veulent pas que des enfants et leurs parents dorment dans la rue. Que le plan froid se termine, est-ce une raison pour mettre à la rue ? Le « système » d’accueil peut-il être solidaire avant le 31 mars et indifférent après ?
Écrivant cela, je reste dans la ligne de mes interpellations précédentes.