Les institutions chrétiennes et leur prudence ? Crainte de perdre leur audience, l’appui des pouvoirs financiers et politiques ?
Les Assises chrétiennes de l’écologie ont été conçues dans la perspective de l’encyclique de François, Laudato si’ et de la COP 21.
La pédagogie de cette rencontre va se développer en trois temps :
1° des conférences plénières, magistrales ou sous forme de tables rondes qui donneront la parole aux experts.
2° des forums où les participants aux assises pourront s’exprimer, donner leur avis et interpeller les experts choisis par les organisateurs.
3° des ateliers pour faire enter dans sa « chair » tout ce qui a été entendu : réfléchir, danser, expérimenter, méditer, sentir…
Je donne en cette page la liste des conférenciers invités à développer en conférences plénières leurs positions. Le choix des « experts » donne évidemment une idée de l’orientation que prendront les assises. En effet, il ne me semble pas que la structure pédagogique permettra une modification des exposés magistraux. Quoique... ?
Nous sommes effectivement plus dans une organisation de sensibilisation et de formation grand public que dans une instance de décision démocratique apte à modifier les modes de vie de tout un chacun. Mais, reconnaissons que sensibilisation, connaissance des problèmes peuvent, éventuellement, orienter vers une conversion personnelle, base du noble engagement politique.
Je veux parler du changement collectif de nos façons de vivre.
Pour saisir l’orientation idéologique de ces journées, j’indique quelques liens sur la toile qui informent sur la philosophie des intervenants choisis. Il semblerait que nombreux "experts" puissent s’inscrire au bureau des partisans d’une transition climatique qui, par l’accroissement des emplois qu’il occasionne, suscite une ouverture vers la croissance économique. On frappe à la porte du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie. MEDDE.
(source de l'image) Le médiatique Nicolas Hulot se présente alors dans les vêtements de l’huissier officiel, gardien près de la porte chargé d’introduire les participants dans les grandes assemblées. Espérons que les ateliers soutiendront les énergies populaires nécessaires pour qu’aucun parti pris académique s’impose. Je dis cela en pensant aux malheureux canuts (1831) qui furent bien contraints d’accepter les prix de leurs travaux fixés à la préfecture en présence des bourgeois commerçants.
Nicolas Hulot, dont on connaît les attaches avec les grandes fortunes.
Voir également ici
Le point de vue de Ecolopedia
Nicolas Hulot qui se trouve en première page du site des assises chrétiennes de l'écologie.
Patrice de Plunkett et ici.
Dominique Lang et ici.
Patrick Viveret
Fabien Revol
Myriam Cau
Valérie Masson-Delmotte et ici
Philippe Barbarin et ici
Gaël Giraud
Geneviève Azan
Dominique Bourg
Arnaud du Crest et ici
Anne-Marie Teysseire et ici
Gilles Pison
Fabrice Nicolino et ici
Michel Maxime Egger et ici
Jacques Caplat et ici
Laurent Pinatel
Pierre-Alexandre Maizière
François Gemenne et ici
Jean-Marie Pelt et ici
Jean-Pierre Raffin
Denis Diderot, Gilles Bœuf
Pierre Larroutourou
Corinne Lepage et ici
Jo Spiegel et ici
Benoit Leclair
Mgr Bruno Feillet
Anouar Kbibech
Yeshaya Dalsace
Christian Krieger
Pierre Radanne
Enfin, pour terminer, suite à cette liste d’experts intervenants aux assises chrétiennes de l’écologie dans les conférences magistrales, je ne peux que regretter de ne pas voir les grands noms de l’objection de croissance que se situent dans la trajectoire de Jaques Ellul, d’Ivan Illich, Nicholas Georgescu-Roegen… : Paul Aries, Yves Cochet, Vincent Cheynet, Fabrice Flipo, Serge Latouche, Michel Lepésant, Olivier Rey, etc…..
Certes, Dominique Bourg donnera une idée sur la nécessaire révolution à entreprendre pour soutenir l’humanité de demain ; Dominique Bourg qui a dit et redit, après l’avoir soutenu, que l’idée de développement durable n’est qu’une ineptie. « Arrêtons la farce du développement durable ! Nous allons devoir nous adapter à un monde profondément nouveau. Le récent rapport de la commission anglaise du développement durable signé Tim Jackson, Prosperity without Growth. The transition to a sustainable economy, est à cet égard clair : la décroissance n’est pas un choix idéologique, mais une nécessité. » Pout faire entendre cette vérité d’autres voix sont nécessaires. Elles auraient pu être choisies par les organisateurs pour s’exprimer en conférences plénières? Voir ici.