Reconnectons les gens entre eux malgré les différences… les pauvres et les riches... les citadins et les ruraux, les politiques et les citoyens

Publié le par Michel Durand

Reconnectons les gens entre eux malgré les différences… les pauvres et les riches... les citadins et les ruraux, les politiques et les citoyens

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Chacun se replie sur soi. Telle est la tendance évidente de l’individualisme contemporain. Et la Covid-19 renforce la crainte de l’autre. Méfiance des vaccinés vis-à-vis des hostiles aux vaccins.

Alors, je pense à ce texte de Jean-Marie :

 

« J'ai besoin de toi ! »

 

Il y a quelques jours, j'étais en compagnie d'une amie, dans la petite ville de La Charité-sur-Loire, dans la Nièvre.

Nous nous trouvions attablés à la terrasse d'un café lorsque soudainement, deux jeunes filles nous abordèrent.

Elles nous expliquèrent qu'elles étaient à la recherche de personnes qui voudraient bien témoigner en rapport avec le Festival des idées qui avait eu lieu en juillet 2019 dans cette ville, et qui aurait de nouveau lieu ce premier week-end de septembre 2020.

Me demandant si je souhaitais être enregistré et filmé pour dire et transmettre un peu mon avis : je leur répondais immédiatement que oui - je m’en ferais un plaisir !...

L'interview commence ; il durera une bonne demi-heure, je crois... les deux jeunes femmes font très bien leur boulot : elles sont présentes, perspicaces, ouvertes, respectueuses et cordiales.

Nous échangeons alors librement, largement.

Pour clore la rencontre, elles finissent par revenir sur le thème que nous avions finalement évoqué tout au long de notre échange :

- « Pour vous, qu'est-ce qu'il faudrait faire pour que ça aille mieux : dans le Monde, en Europe, en France ?… »

- « Pour que ça aille mieux dans le Monde, en Europe, en France : il faudrait vraiment reconnecter les gens entre eux... et malgré les différences, leurs différences... les gens pauvres et les gens riches... les citadins et les gens de la campagne... les politiques et décideurs, et puis les citoyennes, les citoyens… »

Elles acquiescent silencieusement.

Il y a un petit temps de silence, je crois... et je reprends d'un coup la parole, comme ça, sans rien même avoir préparé d'ailleurs :

- « On a besoin des autres ! »... quand on auras compris ça, hein ?... On a vraiment besoin des autres !"

Elles semblent presque surprises, interdites...

Je poursuis :

- « Il faut savoir se remettre “au service des autres”… retrouver du plaisir à se mettre au service des autres… »

Elles écarquillent presque les yeux ; je me pince, se disent-elles ?

Et moi de poursuivre :

- « Vous voyez, là, lors de cet interview : vous vous êtes mises à mon service, finalement ! »

Elles semblent alors être presque choquées d'entendre cela de ma bouche (comme si ce fut un gros mot)...

En effet : se trimbaler dans une ville qui n'est pas la leur, avec du matériel, tout un tas d'idées à poser à qui voudra bien y répondre... mettre en forme tout cela, le monter... le diffuser : si ça n'est pas du service, cela ; alors qu'est-ce que c'est ?...

Oui, et vous l'aurez compris : il nous faut vraiment et véritablement traiter (et mieux : “considérer“) l'autre comme étant un autre soi-même, à qui l'on veut du bien, que l'on souhaite faire grandir, fructifier ; le voir se bonifier !

Tout le monde y gagne, à ce compte-là !...

Je terminais notre agréable rencontre par :

- « Vous voyez... vous vous êtes donc mises à mon service, là (sans bien même le savoir) - et moi : ensuite, je vais également me mettre au service d'autres personnes » :

Vous, en l'occurrence, qui lisez mon texte, mon avis, mon travail... Hé bien la balle est à présent dans votre camp.

À vous de jouer ; et d'agir !

Jean-Marie Delthil. Bonny-sur-Loire, le 31 août 2020

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