L’option fondamentale d’un jeune qui s’oriente vers la prêtrise et son lien avec l’évêque dont la pastorale peut évoluer avec les personnes
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Abbé Bonin
Mgr Jean-Marc Aveline et le cardinal Peter Turkson
Les pages que je présente maintenant concernant un journal d’adolescence sont d’une grande banalité. Elle ne demande sûrement qu’une lecture rapide.
Il demeure que c’est dans les plus banalités que l’appel de Dieu se fait entendre. Je constate qu’à l’époque de mes 15/16 ans, ou même 14 ans, la sensibilité était fondamentalement le même que maintenant. En chacun de nous, Dieu ne trace qu’un seul sillon et, sans cesse, nous le creusons dans la même direction.
Dans ce journal tout n’est pas dit. Des souvenirs me reviennent qui auraient dû être l’objet d’une rédaction de plusieurs pages. Un exemple. Un fait. Dans la classe de Terminal à la Colombière, école de l’Église catholique du diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon, au cours d’un débat spontané, un prêtre défendait avec violence l’usage du latin dans la liturgie. J’ai le souvenir de lui avoir opposé, à propos du baptême d’un bébé, l’attente des parents qui ne pouvaient rien comprendre à ce langage. Rien à faire, le sacrement ne pouvait passer que par le latin, assénait ce clerc. Je me souviens qu’à sa violence et son enfermement, les larmes jaillirent. Ce fut l’interruption de la conversation devant les camarades de classe de philosophie. Effectivement, pour me préparer à entrer au séminaire, je suivais le conseil de l’évêque et de plusieurs personnes qu’un bac philo serait plus adéquat qu’un bac technique mathématique.
Suivre son évêque.
Cela ne pose pas de problème quand il y a proximité des points de vues, des pastorales. Mais, quand il y a opposition, que faire ? Je pense aux jeunes prêtres d’aujourd’hui qui refusent de concélébrer un Jeudi-Saint avec l’évêque de leur diocèse. La récente lettre de François, évêque de Rome et la position de leur évêque ne peut que les faire souffrir.
J’invite dans cette page, à suivre les liens ci-dessous qui montrent deux options différentes. Comment déceler l’appel de Dieu, la constance du sillon vocationnel depuis son origine ? Comment faire le partage entre les idéologies et l’annonce du Royaume ?
Je laisse donc la place à Patrice de Punkplett : Officiel et révélateur : la FSSP persiste dans le refus de concélébrer la messe chrismale avec l’évêque du lieu.
« Sur la non-participation des prêtres FSSP à la consécration avec l’évêque lors de la messe chrismale, on ne peut que faire à l’abbé Bonnin et à ses supérieurs la réponse que leur fait le P. Michel Viot : “Quand l’évêque préside, c’est un devoir de concélébrer”. Et on leur suggère de lire la constitution dogmatique de Vatican II sur l’Église, Lumen gentium… »
Et, autre direction, à Églises et Écologies, Pétition santé de la terre, santé de l’humanité.
« Mgr Jean-Marc Aveline et le cardinal Peter Turkson ont signé cette pétition adressée aux dirigeants mondiaux, intitulée « Santé de la terre, santé de l’humanité. Lorsque les chrétiens se réunissent et traduisent leur foi en actions, des choses étonnantes se produisent. Il suffit de voir comment le Pape François a poussé les catholiques du monde entier à se préoccuper de la création à travers Laudato Si’ ».
Deux textes à mettre en lien avec les cahiers de vie (journal) qui donnent à voir les premiers temps d’un appel de Dieu.