Journée internationale des migrants : l’humanité de demain se construit dans l’accueil d’aujourd’hui : manif à Lyon, 17 déc. 22, 14 h 30
Dans la ligne de la page d’hier,voici la page de la Cimade.
Je pense que nos Églises qui ont des bâtiments sous occupés devraient plus largement ouvrir leurs portes. Elles le font déjà, évidemment. Il conviendrait de le faire d’avantage. Et, par ailleurs, elles devraient s’appuyer sur leurs forces éthiques, morales - malgré les crises traversées - pour convertir les mentalités. Je trouve les responsables bien silencieux en ce domaine. Migration et humain vont ensemble. L’Homme a toujours migré. Humainement, il importe de préparer l’accueil au lieu de bloquer à une frontière toujours relative.
« Lorena traîne sa petite valise à roulette verte, celle-là même qu'elle utilise depuis trois ans depuis qu'elle a créé son association d'aide aux migrants. À l'intérieur des médicaments et des pansements surtout car Lorena 70 ans prend soin des pieds des migrants : "Leurs pieds pourrissent dans les chaussures pleines de boue pendant une dizaine de jours, de terre, d’eau. Si une petite blessure s’infecte, elle peut se transformer en gangrène. Je leur donne les soins urgents mais ce premier contact avec ces jeunes c’est une reconnaissance : ils n’existent pas pour l’État, ils n’existent pas pour les frontières mais ils existent pour nous" ».
Ce que j’ai entendu ce matin sur France Inter - lire et voir les photos - est simplement évident. « La plupart des migrants ne restent pas en Italie, ils y transitent. Umar (ayant migré par la Bosnie et le Croatie) lui travaille dans un restaurant maintenant. Il est bénévole également. Tous les soirs avec Lorena, il prend soin des migrants qui comme lui ont cherché une meilleure vie ».