Migration. Nous n’avons pas besoin de ce énième texte répressif. Nous avons besoin de justice, d’égalité de solidarité et d’exigence éthique
Nous avons besoin de hauteur de vue, d’exigence éthique et de courage face aux peurs, pour reconnaître et expliquer les migrations comme composante essentielle de notre monde, pour affirmer qu’il n’y a pas de « en même temps » qui tienne en matière de droits humains, mais un nécessaire respect qui n’est pas négociable. La Cimade.
Du cercle de silence de Pézenas (34)
Bonjour à toutes et tous,
Nous avons tenu notre Cercle ce matin comme tous les premiers samedi du mois de 10h30 à 11h30 à coté du grand marché. Nous avons été une petite vingtaine aujourd'hui à se joindre à notre cercle en tenant notre banderole. Beaucoup de passage pour ce cercle dédié au soutien de Lila et de son fils handicapé, mère marocaine menacée d'expulsion alors que son fils suit des soins spécifiques et qui passe en procès le 16 février. Nous vous joignons une photo (voir ci-dessus).
Cordialement,
Encart du cercle de silence de Lyon - mercredi 8 février 2023
Projet de loi relative à l'asile et à l'immigration en France
Fin 2022, les associations, notamment Amnesty International, la Cimade et le Secours catholique, dénoncent le projet de loi. Elles regrettant qu’« avec plus de vingt textes de loi en trente ans, la France ne cesse d’adopter des mesures toujours plus répressives », et appellent à « mettre fin aux discours liant immigration et délinquance » et aux atteintes au droit d’asile. Ces trois associations, ainsi que Médecins du Monde et Médecins sans frontières, déplorent « une dégradation grave du traitement des personnes exilées ».
Le droit d’asile en péril
Le rattachement des services de l’Office Français de Protection des Réfugiés et apatrides (OFPRA) à des lieux proches des guichets de la préfecture risque de placer de fait les personnels de l’OFPRA (devenu France Asile) sous l’autorité des préfets. Face à un seul juge à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) il sera très difficile de se défendre. Une seule personne va décider de votre vie.
Ouvrir des voies régulières de migration
Rappelons que c’est la fermeture des frontières qui se trouve à la source des réseaux mafieux de passeurs. Accueillir, favoriser la présence en France.
Avoir une digne politique de Migration
Supprimer l’aide sociale et l’hébergement d’urgence pour les sans-papiers : c’est la mise à la rue. Avoir des conditions de vie correctes. Être autorisé à travailler. Faciliter la connaissance du Français. Ne pas cantonner les migrants aux travaux pénibles, mais améliorer les conditions de travail et les salaires pour tous.
Retrait du projet de loi Macron-Darmanin
Établir un titre de séjour unique, de longue durée, avec le droit à la vie privée et familiale pour assurer l’égalité des droits et l’intégration.
Les étapes : Un avant-projet de loi a été transmis au Conseil d’État, pour avis le 20 décembre 2022. Le Conseil d’Etat dispose en général de quatre semaines pour rendre son avis. Selon une pratique suivie constamment depuis 2015, cet avis - qui ne lie pas le gouvernement - est rendu public et transmis au Parlement en même temps que le projet délibéré en conseil des ministres.
1er février 2023 : présentation du projet de loi en Conseil des ministres.
Février-mars 2023 : examen du projet de loi par le Sénat (première lecture)
Avril-mai 2023 : examen du projet de loi par l’Assemblée Nationale (première lecture)
tract distribué au cercle de silence à Lyon, le 8 février 2023