Nous continuons à porter le Cri du silence pour alerter de la présence d’exilés par nécessité et sensibiliser l’opinion en faveur de l’accueil
Les cercles de silence à Lyon se tiennent depuis juin 2008. Nous sommes en juillet 2023. 15 ans !
La tentation de s’arrêter est permanente. Seulement, en conscience nous ne pouvons que maintenir ce cri silencieux.
Cri du silence !
C’est en 2014 que nous avons publié, le 2 novembre, le petit livre portant ce titre et soulignant l’importance d’en appeler à la conscience personnelle et collective de tous pour convertir l’égoïsme des pratiques politiques européennes qui nous concernent.
Aujourd’hui nous ne pouvons que redire la même chose tellement l’opinion européenne demeure fermée sur elle-même. Elle construit des murs alors qu’elle devrait édifier des ponts. Elle s’enferme dans une illusoire forteresse négligeant les douleurs des plus petits de la Terre.
Certes, des groupes se forment pour accueillir les exilés. Des squats s’ouvrent. Cela fonctionne bien. Les pratiques de Marseille et de Lyon-Croix Rousse sur certains points se ressemblent et en témoignent. Mais il y a des incendies dont on peut douter qu’ils soient accidentels. Les squats sont évacués. Et souvent les bâtiments vidés restent vides, comme en témoigne ce film réalisé à Marseille.
Voir aussi le livre : Un squat sur un plateau.
Quand verrons-nous la mise en place de politiques qui abordent à la racine le problème ?
15 après le premier cercle de silence à Lyon.
16 ans après celui-de Toulouse, nous affirmons que nous devons continuer à porter le Cri du silence pour alerter de la présence d’exilés par nécessité dans nos villes et sensibiliser l’opinion publique devant le nécessaire accueil humain des personnes. Une politique de refoulement aux frontières de l’Europe des exilés ne peut qu’engendrer des clandestins et des « passeurs » mafieux.
Par la voix de 5 de leur dirigeants, 90 associations se mobilisent en faveur d'une Convention Citoyenne sur la Migration
communique de presse - pour un débat apaisé