Dans une ambiance chargée de morosité en tout domaine, regardons la naissance du Verbe divin en Marie pour y voir Jésus Christ, Sauveur de tous
Que l’on regarde à l’Est ou à l’Ouest, ou au Nord et au Sud, on n’observe que des traces de vie enfouissant l’espérance dans la morosité.
Je ne citerai que ces deux mots : « préférence nationale ». Il ne fait aucun doute qu’ils n’ont jamais eu leur place dans la révélation chrétienne et ne l’auront jamais. Que l’on soit « Français de souche » ou migrants par détresse dans son pays d’origine, que l’on soit légalement marié ou vivant hors des clous de la morale communément admise, Dieu nous aime. Il a de l’attention pour nous tous. Le « Verbe », Parole divine est venue en ce monde au bénéfice de toute l’humanité. « Que Dieu aime chacun de ses enfants et veuille son bien, écrit Arnaud Alibert (La Croix du 19/12/2023), l’Église le pense depuis toujours. Que l’homme ait besoin de Dieu pour se tourner résolument vers le Bien, l’Église le croit depuis son origine. Que toute bénédiction donnée soit un signe de la proximité bienfaisante de Dieu, l’Église le pratique depuis deux mille ans ».
C’est l’Enfant Jésus qui dévoile cette annonce divine.
Alors, au plus profond de la morosité ambiante, je ne peux en aucun cas désespéré. Le nouveau né est sur un tas de ruine. Il n’est pas anéanti. Il est Vie !
Cette année donc, mon regard tourné vers Gaza, sans ignoré les autres lieux d’inhumanités dramatiques, espère contre toute espérance. « Espérant contre toute espérance, Abraham a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras ! » (Rm 4,18).
Tel est l’appel de la foi en le présence de Dieu en Jésus qui, de suite, rencontre la violence d’un Hérode -sous le regard d’un pouvoir complaisant d’occupation- massacrant des enfants nouveaux nés.
Ne pas désespérer quelque soit la morosité ambiante.
J’invite à écouter Mgr Olivier Leborgne, à Calais, à propos des migrants et de divers points d’actualité : on est en train de découper la dignité humaine.
Soyons en union avec les chrétiens et tous les habitants de Palestine. Regardons la vidéo.
Une Eglise de Cisjordanie fut occupée a modifié la crèche de cette année, déposant l'enfant Jésus dans les décombres, en signe de solidarité avec la population de Gaza. Même sans festivités, l'espoir demeure. Un message puissant dans des temps difficiles.
Dans le contexte actuel, le Révérend Munther Isaac, de l’Église luthérienne à Bethléem, a adopté une approche symbolique pour marquer Noël cette année, témoignant de la solidarité envers la population de Gaza. Au lieu des festivités habituelles, Bethléem, le lieu de naissance de Jésus, est plongée dans une atmosphère de tristesse.
Cette démarche vise à transmettre un message au monde sur la réalité actuelle de Noël en Palestine, marquée par des enfants secourus des immeubles effondrés suite aux bombardements incessants de l’occupant israélien.