Nous avons rappelé que l’étude d’Évangile et la révision de vie selon l’action catholique - voir, juger, agir - étaient ensemble indispensables
Il me semble juste et bon de rendre grâce pour le temps passé ensemble hier à la maison Saint-André à Limonest.
Nous étions 25. De nombreuses nouvelles personnes. Des candidat.e.s à la prière, à la contemplation afin de mieux vivre l’action que l’Évangile sollicite : faire le bien autour de soi. Agir au bénéfice de l’humanité. Vivre dans le siècle, le monde tel qu’il est, en suivant les pas tracés par Jésus-Christ.
Le thème de la récollection était Faire le bien. Jésus faisait le bien autour de lui. Disciples du Christ, à sa suite, nous sommes appelés à faire de même, là où nous vivons.
Nous nous mettons donc à l’école de Bartimée : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » - « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin (Marc 10, 46b-52). À l’école d’Antoine Chevrier et d’Alfred Ancel. Nous nous invitons, dans la prière - récollection- et la réflexion, à voir comment ajuster notre vie pour qu’elle soit au service de la Bonne Nouvelle, l’Évangile.
La parole a circulé entre nous. Témoignages des « organisateurs » de la récollection et des participants, puis enseignements, par exemple avec la lettre encyclique Lumen fidei et Evangelii gaudium de François de Rome, deux paragraphes que nous avons lu ensemble. Pour plus de précisions voir le livret de la journée, déposé ci-dessous en fichier joint, PDF.
Nous nous sommes évidemment retrouvé à la chapelle pour une action de grâce eucharistique. L’homélie que. J’ai prononcée à cette occasion se trouve sur En manque d’Église.
Je l’avais déposée sur mon blogue, le samedi soir, le 26 octobre.
Comme prévu, le personnage d’Alfred Ancel fut évoqué. Voir le dépliant annonçant la récollection. L’évêque ouvrier que certains qualifiaient d’évêque rouge.
À plusieurs reprises, nous avons évoqué l’importance de la révision de vie en nous demandant comment faire pour la remettre au goût du jour. Un souci que je porte et développe depuis plusieurs mois.
Nous avons rappelé que l’étude d’Évangile et la révision de vie selon l’action catholique - voir, juger, agir - étaient ensemble indispensables pour s’assurer de notre présence dans le monde au service du bien à accomplir. Servir l’humanité comme le père accueille son fils (Peinture de Michel Ciry).
Le chrétien, disciple-missionnaire, traverse les frontières, les marges, sort des clous pour rencontrer des frères et des sœurs. L’Église au service de l’humanité. Faire le bien autour de soi et s’en expliquer. Cela peut conduire à la désobéissance civile comme le rappelle l’ouvrage que Goulven a rédigé à mon propos. Nous en avons parlé notamment à l’occasion de divers témoignages qu’il m’a fallu préciser.
livret de la récollection du 27 octobre 2024