Reconnaître l’humanité profonde du plus petit, comme partie de mon humanité propre, c’est à chaque fois affirmer l’infinie valeur de l’Homme
À la suite de mes vœux pour cette nouvelle année 2025, je reçois de courriel : « Cher Michel Durand. Je reçois avec plaisir et reconnaissance ton message d’espérance ». J’ai rencontré François Brune (Bruno Hongre) dans le cadre du groupe « Chrétiens et pic de pétrole ». Voir, entre autres ici.
François poursuit ainsi son message : « J'en profite pour te faire connaître l'une de mes chroniques du jeudi sur mon propre site, dont tes choix de vie sont une illustration ».
Voici ce qui est écrit dans Wikipedia.
Et j’invite à lire la chronique en question.
« Au fond, qu’est-ce qu’être chrétien ?
Je m’interroge, j’hésite, je crois trouver, je reviens en arrière, j’efface, je recommence. Et à chaque fois, je retombe sur cette même évidence incontournable, par ailleurs classique :
Être chrétien, c’est toujours, dans ses attentions, dans ses émotions, dans ses engagements, choisir, comme malgré soi, et en toute partialité, la préférence du plus petit.
(…)
Le visage du plus petit nous est familier. C’est d’abord le pauvre. Celui qui n’a ni le pain quotidien, ni le toit quotidien, ni l’affection quotidienne. Ni le labeur quotidien (pour le chômeur). Ni le sol quotidien (pour le migrant). Ni la « normalité » apparente, pour ceux que frappent un handicap visible qui les fait « regarder de travers » (alors qu’on ne voit pas les handicaps cachés de tant d’êtres « normaux » — tous ces handicapés du cœur par addiction à la finance, par exemple !). « Au quotidien », comme on dit, il n’est certes pas facile d’oser pratiquer la préférence du plus petit, de lui venir en aide, d’aller jusqu’à plaider son cas, au risque d’être traité de… chrétien ! Quel fossé, dans la vie de tous les jours, entre ceux qui choisissent de ne pas voir le démuni, ne pas entendre le mendiant, ne pas connaître l’idiot méconnu (au point d’avoir honte d’en parler), et ceux qui osent regarder, reconnaître, oser se dire frère de l’être méprisé de tous, lequel ignore lui-même sa dignité humaine.
Bonne année,
très amicalement ,
Bruno (François Brune »