Les différences entre les Eglises portent sur l’identité profonde, sur des différences de cultures entre les pays autour de la Méditerranée
Christoph Theobald, le courage de penser l’avenir.
Je dépose en cette page la participation de Jean-Marc et de Monique à propos de ce chapitre XXI
Voir ma présentation 5 février 2025 du chapitreXXI
Et à propos de la rencontre de décembre 2024
QUE NOUS EST-IL PERMIS D’ESPERER ch. XXI (1ère partie) - L’œcuménisme un seuil à franchir.
Deux parcours œcuméniques.
Ce chapitre a été écrit principalement à travers 2 livres et parcours :
Joseph FAMEREE « Ecclésiologie et œcuménisme » dialogues bilatéraux avec les protestants et avec les orthodoxes, et des travaux sur Vatican II, inspirés par Irénée : L’Eglise a besoin de l’Esprit.
Hyacinthe DESTIVELLE « Œcuménisme et synodalité » travail sur les sources du mouvement œcuménique basées sur une marche en commun comme les disciples d’Emmaüs.
La diversité des Eglises permet aux hommes de se mettre en route et de s’interroger sur leur identité profonde, grâce à des amitiés interconfessionnelles.
Les 2 parcours se croisent : Famerée travaille sur les pères de l’œcuménisme : Y Congar, Chr-J Dumont, et le concile Vat. II avec la distinction des contextes des Eglises d’Orient et d’Occident.
Destivelle travaille sur l’axe synodal avec
- L’œcuménisme du pape François
- Sur le Saint et Grand concile orthodoxe.
La logique d’une reconstruction œcuménique de nos traditions.
L’histoire de l’œcuménisme a connu des événements importants au XXème siècle comme la conférence missionnaire d’Edimbourg en passant par Vatican II et autres.
Les différences entre les Eglises ne sont pas des détails mais portent sur l’identité profonde, sur des différences de cultures entre les pays autour de la Méditerranée. Elles ont connu des moments importants de divisions institutionnelles et politiques comme :
- L’ouverture du mur de Berlin.
- L’accès de l’Ukraine à l’autonomie.
Les différentes Eglises du christianisme sont dépendantes des cultures où elles sont implantées. Il faut que chacune reconnaisse l’écclésialité des autres et soit prête à se convertir sur certains points.
Les méthodes œcuméniques
- Dialogue de la charité et de l’amour. Importance des gestes œcuméniques.
- Dialogue de vérité pour resituer une histoire commune.
- Difficulté de distinguer la vie des Eglises/communautés et le dialogues de l’élite de l’Eglise.
- Il ne faut pas mettre de conditions absolues pour le rapprochement.
Reconnaissance de l’écclésialité des autres.
L’Eglise romaine peut reconnaître les autres Eglises si elles se rapprochent de la sienne. (Baptême des orthodoxes). Les orthodoxes, eux, n’acceptent pas les sacrements des autres.
(problème du baptême et re-baptême). St Augustin demande que l’incorporation dans l’Eglise soit de cœur plus qu’un sacrement.
Eglise, communion d’Eglises.
On voit les divergences entre les Eglises locales et l’Eglise universelle. Chacune doit se convertir pour témoigner de la vérité évangélique.
L’Eglise romaine revendique la primauté et la souveraineté depuis 1870. Elle fait valoir aussi une supériorité quant aux apports des pays en développement.
Avec Vat. II l’abbé Hoeck se demande comme Rome peut décider pour les Eglises orientales et demande plusieurs patriarcats.
L’Epineuse question du territoire
Les Eglises sont liées plus à un territoire qu’à un peuple, une ethnie. Il faudrait que chaque territoire ait une Eglise autour de son évêque selon Nicée.
Prospectives : Pour faire des pas concrets il faudrait réunir des pasteurs de différentes confessions autour des principes théologiques avec une perspective fondée sur un baptême commun. Il faut des célébrations d’initiation pour entraîner l’unité des Eglises.
Jean-Marc et Monique