CON - TI - NU - ER ! !

Publié le par Michel Durand

Une lettre de plus… une réponse de plus !... et toujours ce même – ces mêmes refus… ; pour cette missive datée du 10 juillet 2009, voici :

 

Monsieur,

Le manuscrit que vous nous avez adressé a été lu avec attention. Il nous a semblé  qu’il  ne   correspondait   pas à  nos  choix  éditoriaux.  Nous  ne sommes donc pas en mesure de le publier.

 

– Et puis il y a ensuite la formule de politesse traditionnelle, avec une (vraie) signature.

 

Ce doit être à peu près la vingtième réponse négative que je reçois en rapport avec l’envoi de ce manuscrit : « Les Papillons de Mer », un roman philosophico-politico-poétique – si vous voyez ce que je veux dire… un genre de récit inclassable qui peut tout aussi bien effrayer les philosophes, les amateurs de politique ou bien même les poètes… Bon.

Well… « Il nous a semblé […] », c’est assez sympathique finalement, cette formule… le couperet est tombé, mais on ménage toutefois la pauvre victime, moi ; – je garde la tête haute pour ainsi dire… Mais enfin, je vous écrivais pour vous dire et vous redire ceci : qu’il  faut con - ti - nu - er !! Ne pas s’arrêter comme ça, en si bon chemin, il faut persévérer dans la vie, espérer (il reste tout de même, pour mon compte, une quinzaine d’éditeurs qui ne m’ont pas encore répondu)… et quand bien même tous me diraient « non » avec ou sans le style, eh bien j’aurai encore la solution du compte d’auteur – dans la fuite, comme ça, en dernier ressort, à la sauvette : une véritable fortune à débourser pour un gus moyennement argenté...

Et si eux disaient également non, eh bien : oui, je tiendrai, autant que vous voudrez...

– Je compte sur vos prières, humm ?!

 

Jean-Marie Delthil. Écrivain recevant un courrier abondant. 13 juillet 2009.  

 

 

Publié dans J. M. Delthil

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