Spectacle au quotidien
Demain s'ouvre la 10ème Biennale de Lyon
"Tout est spectaculaire, tout est encadré par un carcan de consommation, de superficialité, de marché ou d'institution. La Biennale, c'est la tentative de retrouver le lien très proche entre la création artistique et la vie de chacun".
Il semblerait que l'on ne cherche pas à interroger sur le sens de l'existence. Ne faut-il pas prendre les choses comme elles viennent?
Puisque nous sommes dans la consommation, consommons.
Pourtant, le commissaire écrit : "Il ne s'agit pas seulement de faire plaisir aux gens en faisant une biennale sur la vie de tous les jours, cette proposition est aussi philosophique. Le monde est vraiment divisé en deux choses, l'une très visible, le spectacle, et l'autre invisible qui est le monde quotidien. Les artistes cherchent à s'inspirer de l'expérience de l'existence."
C'est quand même drôle de placer l'invisible seulement dans le quotidien. Mais, qu'est-ce que l'invisible ? Qu'est-ce que l'art ?
Désigné en janvier ou février 2009, le "commissaire" Hou Hanru n'a eu que quelques mois pour rassembler des artistes. Une performance !
"Je travaille beaucoup avec les artistes, j'apprends auprès d'eux, j'échange avec eux. J'en ai choisi certains que je connais bien, que je trouve essentiels puis j'ai fait de nouvelles recherches, j'ai ouvert des horizons, c'est mon travail de tous les jours de chercher des artistes ! J'ai donc aussi invité des artistes que n'avais jamais rencontrés."
Il me semble que s'ouvre un débat. A poursuivre avec la "biennale d'art sacré actuel" que nous souhaitons en "connivence" avec la bac
même si nous n'avons pas été agréés en ce sens.