Homélie du 27 novembre 2011 - premier dimanche de l'Avent
Prise de parole pendant l'eucharistie, "messe" des artistes
Saint-Polycarpe à Lyon, BASA 2011
Qui peut nier qu’aujourd’hui les événements qui se présentent à nous, dans notre actualité, le font sans discrétion ?
dans le domaine quotidien de l’économie, les sessions et colloques se multiplient qui interrogent l’idée de progrès
dans le domaine de la vie familiale, l’Église continue à réviser son comportement vis-à-vis des couples divorcés remariés. En effet, l’Église catholique se reconnaît tiraillé sur cette
question
dans le domaine de la culture, deux groupes s’opposent – ceux qui veulent une alternative catholique à la culture contemporaine trop marquée de tendances blasphématoires – et ceux qui,
à l’affût de l’esprit agissant dans le monde, sont attentifs à tous les appels adressés par les artistes. Autant de questions abordées ces derniers jours avec Chrétiens et pic de pétrole, la
BASA, conférences, concerts, expositions
dans le domaine de la vie sociale et politique, les élections qui s’annoncent attirent toute notre attention. Et nous ne pouvons qu’être sensibles ce qui se passe dans les pays du sud
et de l’est de la méditerranée.
dans le domaine de l’accueil des étrangers, l’appel évangélique à la fraternité universelle ne peut que nous bousculer à maintenir des rapports humains avec les familles déplacées.
L’Église qui est à Gerland donne une belle image encadrée par la beauté de la dynamique culture musicale Rom.
Se préparer à Noël, à la fête de la naissance de Jésus, c’est rester éveillé pour voir et entendre tous les appels que l’Esprit adresse au monde afin que celui-ci atteigne la grandeur de l’amour de Dieu. Des renoncements sont nécessaires pour atteindre ce but. Tout n’est pas possible. Comme le dit Camus ; l’homme est quelqu’un qui s’empêche.
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