L'autorité de Nicholas Georgescu-Roegen, pour un engagement politique en faveur de l'objection de croissance

Publié le par Michel Durand

arton60.jpgÀ supposer que je puisse apporter quelques conseils en cette matière, je vous conseille de lire l’article : « la décroissance sera-t-elle autoritaire », publié dans La Décroissance, le journal de la joie de vivre - N°74, novembre 2010.

Yves Cochet, Florence Legay, Vincent Liegey expriment leur point de vue pour que l’idée de l’objection de croissance puisse politiquement se concrétiser dans la société.

Pour Yves Cochet, la décroissance librement choisie semble largement improbable. Qui a massivement conscience de son urgence ? « La décroissance… c’est notre destin ». « Le risque est grand, en effet, qu’une décroissance contrainte se traduise politiquement par un surcroît d’autoritarisme ».

Florence Leray développe une position autoritaire qui ne serait pas empreinte de totalitarisme. Il convient, comme le précise Hannah Arendt, de s’appuyer sur une tradition , une philosophie qui fasse autorité : « Toute révolution est inspirée par une tradition qui fait figure d’autorité ».

Vincent Liegey estime que « la décroissance perdrait son sens si elle ne devait que s’inscrire dans une approche réaliste  et cynique du monde et, ainsi, sombrer dans l’autoritarisme, ou l’éco-fascisme. La décroissance ne peut être que démocratique.

Et pour  conclure : Yves Cochet : « Malgré ces divergences d’analyse, nous partageons tous les trois la certitude que la décroissance sera l’objet central de la décennie ».


Pour en savoir plus sur ce sujet et les trois « dialogueurs » je me suis promené sur la toile. J’ai alors découvert un film de 50 min, réalisé par Vincent Liegey que je vous invite fortement à regarder. On y parle de Nicholas Georgescu-Roegen, l’inventeur de la décroissance. Certes, un fois de plus on fait les gros yeux aux judéo-chrétiens (y compris l'islam) à cause de leur morale en faveur de la suprématie de l'homme. Mais, cela fait parti du débat.

 

Vinent Liegey :

« Jacques Grinevald, philosophe et historien des sciences français, de l'université de Genève et actuellement professeur à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève, ami et ancien collaborateur de Nicholas Georgescu-Roegen, était de passage à Paris. Une belle opportunité pour faire un petit film avec lui, afin qu'il nous parle du père de la Décroissance ! »

 

Laissez au film le temps de se charger et vous aurez une bonne écoute.

 

 

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