Conscients que des débats qui secouent l’Église viennent du concile de Vatican II, nombreux témoignages de ce temps servent de mise au point
J’ai reçu, il y a quelques jours un courriel me demandant la confirmation de mon adresse. Il s’agit d’une connaissance qui date des années de Confluences Saint-Jean et des années de Confluences Saint-Polycarpe, c’est-à-dire plus ou moins l’an 2000. Une artiste rencontrée dans les expositions que nous organisons.
Elle m’a envoyé le livre dont la photo est ci dessus.
Or, pour parler de ce livre que je trouve très utile pour connaître la vie des prêtres de la fin du XXe siècle, je ne vois rien de mieux que de recopier ici la lettre manuscrite que cette personne m’a adressé avec l’ouvrage. Je note que la seconde partie de sa carte ne concerne plus l’étude sur la mémoire des prêtres qui ont vécu Vatican II. Si j’ai gardé l’intégralité du message, c’est parce que cela apporte un complément sur l’Église d’aujourd’hui. Soucieuse de sa vie interne, l’Institution passe à côté de nombreuses rencontres du temps présent. On reste à la porte de l’ouverture promue pr Vatican II.
Cher Michel,
Bonne année.
Un petit cadeau pour vous ci-joint.
Ce livre a été réalisé par un travail d’équipe important . Certains membres de cette équipe sont de mes amis. Et, en le lisant, j’ai pensé à vous.
Il y a beaucoup de témoignages. Des prêtres du Prado. Vous en connaissez certainement quelques-uns.
L’idée d’enregistrer ces mémoires de prêtres vient d’un groupe de laïcs dont plusieurs sont membres de la Conférence Catholique des Baptisés Francophones (CCBF).
Conscients que certains des débats qui secouent l’Église catholique de nos jours viennent du concile de Vatican II, beaucoup de ces témoignages servent de misent au point par ceux qui étaient engagés avant le Concile.
Parfois, cela traine un peu. Pour être honnête, c’est ce que j’ai ressenti en le lisant ! Mais, il faut persévérer pour arriver à la fin. Car là, tout tombe en place. Et les vraies « pépites » sont dans les paroles des prêtres.
Moi, cela m’a donné l’espoir. Dans la force et la beauté de l’Évangile. J’espère que la lecture en sera porteur pour vous aussi.
Le dernier numéro de « Résurgences » s’est montré pessimiste sur l’avenir de la biennale d’art sacré actuel.
Je suis artiste peintre et, ayant apprécié celle de 2017 (également les précédentes), ayant participé à vos expositions, j’ai trouvé magnifique cette aventure entre l’Église et l’art. Mais tout n’est peut-être pas perdu.
Nos amis bouddhistes nous rappellent que tout renaît constamment… quoique sous une autre forme .
Je soupçonne l’archevêché de Lyon d’être très perturbé par les procès du Père Preynat et du cardinal Barbarin. Les « autorités ecclésiastiques » doivent avoir envie de ce cacher e ce moment !
Partager mes amitiés avec Franck Castany (l’un des commissaires de la BASA 2019).
Bon 2020 et bon courage !
Betsy