Appel pour une politique qui respecte les droits humains élémentaires des migrants

Publié le par Michel Durand

cercle de silence de mai 2021 à lyon
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L’Union européenne et la Libye responsables des morts en Méditerranée.

 

Les morts de migrants en mer Méditerranée ne sont pas des accidents.

 

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) indique dans un rapport, portant sur les opérations de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée, que ces morts sont « une conséquence de décisions politiques et de pratiques concrètes des autorités libyennes, des États membres et des institutions de l’Union européenne, et d’autres acteurs ».

Ce document incrimine les pratiques de sauvetage jugées « dangereuses », en particulier les « refoulements » illégaux de migrants à la mer.

Les entraves infligées aux acteurs humanitaires qui s’occupent de secourir les migrants en pleine mer sont aussi pointées du doigt.

La Libye n’est pas un lieu sûr pour le débarquement des migrants. « Depuis 2017, cette stratégie est privilégiée par l’Europe.

Les migrants débarqués en Libye sont souvent directement placés en centre de détention et maltraités.

Ces politiques et pratiques « échouent à donner la priorité à la vie, à la sécurité et aux droits humains des personnes qui tentent de passer d’Afrique en Europe », résume le rapport du HCDH. La solution passe par « le développement de voies légales d’immigration, en particulier pour les réfugiés ». Depuis 2014, plus de 20 000 migrants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée, selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations.

D’après La Croix, William Gazeau, 27 mai 2021

Feuille distribuée au cours du cercle de silence. Mois de juin2021

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