Les vêtements des clercs et les habits liturgiques pourraient signifier la réalité d’une marche ensemble sans s’inspirer de l’Empire romain

Publié le par Michel Durand

Les vêtements des clercs et les habits liturgiques pourraient signifier la réalité d’une marche ensemble sans s’inspirer de l’Empire romain

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Lourdes

Les évêques de France sont en réunion plénière à Lourdes. Voir ici.

 

Les questions des migrants avec la grève de la faim à Calais, les carences de l’État, seront certainement abordées, au moins dans les couloirs. Mais ce qui fera poids sera sans aucun doute la journée consacrée à la lutte contre les violences et agressions sexuelles sur mineurs et à la réception du rapport de la CIASE.

On parlera assurément de cléricalisme.Mais comment sortir d’une impasse de gouvernance sans aborder l’importance et l’urgence de la démarche dite synodale. La synodalité !

 

L’habit et le moine.

La tradition fait dire que l’habit ne fait pas le moine. Pourtant, le costume impose toujours un regard, signale une attitude. Je demeure persuadé que le cléricalisme sera installé tant que des signes distinctifs seront pratiqués.

La peur du gendarme va avec l’uniforme du gendarme. Idem pour le col officier, militaire.

Par exemple à Saint-Cyr.

 

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Col officier, col romain ? En quoi est-il romain ?

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Depuis le XXe siècle, on parle plutôt de Clergyman.

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Le bref historique de cette référence « wikipédia » mérite d’être lu.

 

 

L’habit et le cléricalisme

La réflexion que je suis en train de mettre en ligne en rédigeant cette page, ne mérite pas que je lui consacre trop de temps. Alors, vite au but : Tant que les clercs se donneront des vêtements spécifiques, il y aura risque d’abus de pouvoir. Nombreux jeunes prêtres ne partagent pas mon regard. J’accepte de ne pas être à leur mode. Et dans cette ligne, j’affirme que la synodalité dans la gouvernance de l’Église ne pourra se mettre en place qu’avec une force intérieure. C’est l’âme et non le prétendu col romain, ou la soutane, qui dispose le prêtre au service de la communauté.

 

Même les vêtements liturgiques

Jusqu’à maintenant je n’ai parlé que des vêtements utilisés dans la ville. Le clergyman s’est présenté dans les années 60 du XXe siècle comme plus confortable que la soutane pour accomplir les tâches ordinaires dans la cité. Je peux en parler en connaissance de cause puisque, dans mes années italiennes j’ai porté la soutane. Je la considérai principalement comme un uniforme universitaire heureux qu’elle soit noir et non rouge comme pour les séminaristes allemands. De plus, pradosien, j’avais le privilège de m’abstenir de ceinture à frange et de col blanc en celluloïd. Cela ne dura que deux années. Le vent du concile permit que l’on revête des vêtements civils.

L’histoire informe que les vêtements liturgiques du christianisme prennent leur source dans la cour de l’empereur chrétien vivant à Constantinople. Les mosaïques de Ravenne en témoignent : Justinien 1er à Saint-Vitale source de l’image.

 

Je conclus

Que l’on sorte de cette influence impériale. Que l’on prenne en compte la Lettre à Diognète. Que les clercs s’habillent comme tout le monde même pour célébrer le culte eucharistique. Pour rendre visible l’unique Maitre Jésus, ils seront plus vus comme serviteurs que comme chef de l’empire.

 

 

Alors que disparaissent chapeaux à pointe, chapeaux carrés, camail, etc.

 

source de l’image et aussi

pour que se visualise liturgiquement la synodalité.

Trouvons hors de l’influence constantinienne et du XVIIe siècle des symboles pour signifier la présence du Christ parmi nous.

 

 

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