Témoignage de Jean-Luc Souveton : Abus sexuels dans l’Église : « Nous n’avons pas besoin d’être calmés, nous ne sommes pas des enfants capricieux »
Ma page du 2 novembre invite à une réflexion profonde dans le secteur de la théologie fondamentale du sacerdoce comme le suggère Xavier le Normand dans son article du 3 novembre 2021 : l'idéalisation du prêtre accroit le risque d'abus. Je recopie ce passage :
Un symposium sur la théologie du sacerdoce en 2022
Lauréate en 2014 du prix Ratzinger, Anne-Marie Pelletier souhaiterait, elle, un « profond aggiornamento » de la théologie du sacerdoce, notamment par la participation de théologiens laïcs, hommes et femmes. Preuve de l’actualité du sujet, le Vatican organise un important symposium en février prochain, intitulé « Pour une théologie fondamentale du sacerdoce ».
Je note aussi :
Si elle reste particulièrement prudente à ne pas empiéter sur le champ de la foi et de la théologie, la Ciase souligne ainsi la nécessité de réaffirmer qu’il est « théologiquement fondé que l’identification du prêtre au Christ ne s’étend pas à l’ensemble des sphères de la vie ecclésiale et, moins encore, à l’ensemble des relations interpersonnelles qu’un prêtre entretient avec un fidèle ».
Naît alors en moi un désir : que les cadres de l'Église soient proches des citoyens. Rien ne doit couper le "chef" du plus pauvres des humains. Et je repense à la grande distance qui existe entre l'Institution Église et les artistes en art plastique. On leur demande de créer des œuvres au service de la catéchèse officielle au lieu de découvrir ce qu'ils ressentent et réalisent.
Comment demeurer à l'écoute d'autrui ?
Cette question est revenue en moi à la suite de l'écoute du témoignage de Jean-Luc Souveton.
Témoignage de Jean-Luc Souveton à Lourdes devant les évêques le 3 nov. 2021