Que les actions soient placées sous le “contrôle politique” du cœur, que l’agressivité et les désirs se calment dans le bien le plus grand du cœur

Publié le par Michel Durand

Que les actions soient placées sous le “contrôle politique” du cœur, que l’agressivité et les désirs se calment dans le bien le plus grand du cœur

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Je me suis réveillé ce matin avec le souvenir d’une parole d’Alfred Ancel : « Pour inviter les personnes rencontrées à recevoir l’Évangile, à en accepter la saveur afin d’en vivre, il faut les aimer. Beaucoup les aimer ».

Souvent je me pose la question : « est-ce que j’aime les gens ? » Je ne sais pas répondre. Et pourtant, je me suis donner cette définition de l’amour. Aimer, c’est se sentir bien compagnie de… Ne pas s’ennuyer. Avoir le plaisir d’être avec même si rien ne se passe.

Je relie toutes ces réflexions à la journée récollection vécue le dimanche 27 octobre à la maison Saint-André. Voir ici.

 

Faire le bien autour de soi à la suite du Christ. Aimer !

Alors, même si je trouve bizarres les images pieuses, je ne peux que penser à la dernière publication de François de Rome sur l’amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ. Je note ces passages de Dilexit nos. Il nous a aimé.

214. Et lorsque nous essayons de relever et de guérir quelqu’un, Jésus est là, à nos côtés. En fait, il est bon de se rappeler qu’en envoyant ses disciples en mission, « le Seigneur agissait avec eux » (Mc 16, 20). Il est là, travaillant, luttant et faisant le bien avec nous. D’une manière mystérieuse, c’est son amour qui se manifeste par notre service, c’est lui qui parle au monde dans ce langage qui parfois n’a pas de mots.

215. Il t’envoie faire le bien et t’y pousse de l’intérieur. Pour cela, Il t’appelle par une vocation de service : tu feras le bien comme médecin, comme mère, comme professeur, comme prêtre. Où que tu sois, tu pourras sentir qu’Il t’appelle et t’envoie vivre cette mission sur terre. Il nous dit lui-même : « Je vous envoie » (Lc 10, 3). Cela fait partie de l’amitié avec Lui. Pour que cette amitié mûrisse, tu dois te laisser envoyer par Lui pour remplir une mission dans le monde, avec confiance, avec générosité, avec liberté, sans peur. Si tu t’enfermes dans ton confort, cela ne te donnera pas de sécurité. Les peurs, les tristesses et les angoisses apparaîtront toujours. Celui qui ne remplit pas sa mission sur terre ne peut pas être heureux. Il devient frustré. Alors laisse-toi envoyer, laisse-toi conduire par Lui, là où Il veut que tu ailles. N’oublie pas qu’Il t’accompagne. Il ne te jette pas dans l’abîme et ne t’abandonne pas à ton sort. Il te conduit et t’accompagne. Il a promis et Il tient sa promesse : « Je suis avec vous pour toujours » (Mt 28, 20).

Et encore :

13. Il faut que toutes les actions soient placées sous le “contrôle politique” du cœur, que l’agressivité et les désirs obsessionnels se calment dans le bien le plus grand que leur offre le cœur et dans sa force contre les maux ; il faut que l’intelligence et la volonté se mettent également à son service, en sentant et goûtant les vérités plutôt qu’en voulant les dominer comme certaines sciences ont tendance à le faire ; il faut que la volonté désire le bien le plus grand que le cœur connaît, et que l’imagination et les sentiments se laissent modérer par le battement du cœur.

En fait, il importe de lire l’ensemble de l’encyclique.

 

 

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