Le confinement est devenu un souvenir plutôt doux, notamment parce qu’elle ne travaillait pas : le travail, ça n'a jamais été une grande passion

Publié le par Michel Durand

Le confinement est devenu un souvenir plutôt doux, notamment parce qu’elle ne travaillait pas : le travail, ça n'a jamais été une grande passion

Un témoignage parmi tant d’autres récoltés par Sophie Divry.

 

Je lis actuellement, de Sophie Divry, Pour tout le monde en même temps. Un vrai plaisir. Une plongée banale dans le quotidien de l’existence. Et je me redis que la lecture de romans, de récits de vie, de journal intime aide à comprendre ce que nous vivons au quotidien. C’est dans cette perspective que Francois de Rome recommandait aux séminaristes, aux prêtres la lecture de fictions. Rôle de la littérature dans la formation. Voir ici.

Venir aussi ici.

 

Pour plus de précisions à propos de Sophie Divry. Je rappelle qu’elle a rédigé la postface de l’ouvrage me concernant.

 

 

Retour au but de cette page de blogue.

Avec Pour tout le monde en même temps, il est question du confinement de 2020.

 

Dés les premières pages de ce livre (136 pages), j’ai pris conscience que j’avais bien oublié cette période même si j’ai gardé longtemps dans mon sac l’attestation de déplacement dérogatoire. Je repense aussi au fait que dans ma situation de retraité souhaitant vivre comme dans un ermitage urbain, j’ai vécu cette période dans la joie du retirement volontaire. Ce qui ne semble pas être le cas de Sophie et de nombreuses autres personnes.

Ce livre n’est pas un roman, mais un journal, un témoignage de ce qui est vécu au jour le jour. Je le rapproche de Cinq mains coupées, Seuil, 2020 et même de Journal d’un recommencement, Notablia, 2013.

Dans ses écrits, Sophie veut « capter la rencontre ». Elle en souligne l’importance de bien comprendre que, humain, nous sommes des êtres relationnels. Il importe de « créer des liens par la lecture de livre d’amis qui ont demandé de rédiger une préface ».

Sophie explique encore qu’elle veut se laisser traverser par l’époque actuelle. Et je pense que c’est là l’engagement de tout disciple missionnaire, de celui, de celle qui n’a pas peur de dire combien la rencontre priante eucharistique est importante. Je cite, page 94 :

« Petit appartement et solitude. Corinne me semblait la plus proche de moi dans ces conditions de confinement. Mais en l'écoutant, je m'aperçois que son ancrage dans le quartier de la Croix-Rousse et la communauté chrétienne lui a donné des recours que je n'avais pas. Corinne a cette facilité de parler à tout le monde. » § 5 Corinne, une copine de la paroisse, que j’appelais parce que je la savais seule ».

 

Enfin, pour terminer cette page, j’invite à écouter l’entretien sur France Culture.

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