Saint Charles Borromée
Cette peinture se trouve dans l’église Saint-Polycarpe (Lyon 1er).
Je ne suis pas capable de la dater avec exactitude et je n’ai pas trouvé de document apte de m’en donner l’auteur.
Pour la date parlons du XVIIe et reconnaissons qu’elle est de bonne facture.
Son contenu
Je penche pour dire que cette huile sur toile parle du martyr de Charles Borromée de Milan.
Né en 1538 à Arona sur le lac Majeur, de la noble famille des Borromée, Charles étudia le droit à l’université de Pavie. Il fut appelé à Rome par son oncle le pape Pie IV (Jean Age de Médicis) qui le nomma, à l’âge de 23 ans, archevêque de Milan et l’éleva à la « dignité » de cardinal.
A partir de 1566, ayant été ordonné prêtre en 1564, puis consacré évêque, il engage dans son diocèse une importante activité de réforme.
Pendant la peste de Milan en 1575, il soigna lui-même héroïquement, les pestiférés. Nu-pieds, la corde au cou, il suivait les processions pénitentielles du Saint Clou pour implorer la cessation du fléau.
Il mourut en 1584 à Milan.
Iconographie
Ses caractéristiques iconographiques sont un long né busqué, des vêtements liturgiques de cardinal (rouge), une croix, un crâne, une corde, trois éléments absents de notre tableau.
Sur celui-ci on voit Charles en prière. C’est la prière du soir. On dit que les prêtres qui l’accompagnaient dans sa prière chantaient un motet d’Orlando di Lasso : « Le temps est venu pour moi de revenir à celui qui m’a envoyé. Que votre cœur ne se trouble point ».
Charles est en prière, face à l’autel, conformément aux dispositions du Concile de Trente.
Il sentit qu’il était frappé dans le dos mais n’éprouva pas de douleurs. Seuls deux personnages, dans leur frayeur, indiquent la direction du tueur. Pour quarante écus, on avait chargé frère Farina, de l’Ordre des humiliés, d’assassiner le cardinal qui essayait de ramener l’Ordre à la discipline. Après s’être introduit dans l’archevêché un soir à la fin d’octobre, il tira avec une arquebuse à quelques mètres de distance.
Je ne suis pas capable de la dater avec exactitude et je n’ai pas trouvé de document apte de m’en donner l’auteur.
Pour la date parlons du XVIIe et reconnaissons qu’elle est de bonne facture.
Son contenu
Je penche pour dire que cette huile sur toile parle du martyr de Charles Borromée de Milan.
Né en 1538 à Arona sur le lac Majeur, de la noble famille des Borromée, Charles étudia le droit à l’université de Pavie. Il fut appelé à Rome par son oncle le pape Pie IV (Jean Age de Médicis) qui le nomma, à l’âge de 23 ans, archevêque de Milan et l’éleva à la « dignité » de cardinal.
A partir de 1566, ayant été ordonné prêtre en 1564, puis consacré évêque, il engage dans son diocèse une importante activité de réforme.
Pendant la peste de Milan en 1575, il soigna lui-même héroïquement, les pestiférés. Nu-pieds, la corde au cou, il suivait les processions pénitentielles du Saint Clou pour implorer la cessation du fléau.
Il mourut en 1584 à Milan.
Iconographie
Ses caractéristiques iconographiques sont un long né busqué, des vêtements liturgiques de cardinal (rouge), une croix, un crâne, une corde, trois éléments absents de notre tableau.
Sur celui-ci on voit Charles en prière. C’est la prière du soir. On dit que les prêtres qui l’accompagnaient dans sa prière chantaient un motet d’Orlando di Lasso : « Le temps est venu pour moi de revenir à celui qui m’a envoyé. Que votre cœur ne se trouble point ».
Charles est en prière, face à l’autel, conformément aux dispositions du Concile de Trente.
Il sentit qu’il était frappé dans le dos mais n’éprouva pas de douleurs. Seuls deux personnages, dans leur frayeur, indiquent la direction du tueur. Pour quarante écus, on avait chargé frère Farina, de l’Ordre des humiliés, d’assassiner le cardinal qui essayait de ramener l’Ordre à la discipline. Après s’être introduit dans l’archevêché un soir à la fin d’octobre, il tira avec une arquebuse à quelques mètres de distance.