Enfants déportés de tous les pays...

Publié le par Michel Durand

destruction_Liban.jpgLes enfants déportés parrainés par des enfants du primaire. Mais, quels enfants déportés ?
Pourquoi en rester ceux des années 40 ? Déportés et tués. Il y a aussi ce qui se passe en Palestine, ce qui s’est passé en Algérie, au Vietnam…, dans les Amériques.

Qui se souvient en France du 8 mai 45 ? « La mort d’un scout tué par la police française mettra le feu aux poudres à Sétif ».

Les enfants ne peuvent pas, pour que la mémoire subsiste, parrainer toutes les victimes des méfaits des adultes. Connaître et différents de parrainer.

Quel est l’esprit qui a imaginé que les enfants devaient porter les conséquences des méfaits des parents ?
Jésus a dit quelque part que l’on ne pouvait imputer aux enfants la faute des parents. Même si, quand les anciens mangent des raisins verts, les dents des générations à venir peuvent être en mauvaise santé.
Hélas, nous nous croyons en bonne santé malgré ce que les super puissants ont fait subir aux déportés des Amériques. Il y avait assurément des enfants qui en moururent.

Ce "dessous des cartes" dispense de tout commentaire.





Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
voici le texte écrit vendredi 15 dont je vous ai parlé dimanche :C’est aux enfants vivants, Monsieur, qu’il faut penser ! Monsieur Le Président, vous « devez de mémoire », nous aussi. Et nos chers détruits même s’ils sont revenus,-Juifs, tsiganes, homosexuels, religieux, dissidents, communistes, intellectuels, résistants de tout bord -et tous ceux que j’oublie de mentionner encore- nous l’ont bien enseigné : souvenez-vous de nous, pour faire des vivants des monuments de vie.Monsieur Le Président vous êtes dans l’erreur. Je vous le dis, humble mère, vieille femme, née en 48, élevée en côtoyant une femme rentrée de Ravensbrück (dans quel état !). Torturée, elle s’était tue. Elle a été l’amie de Geneviève De Gaulle, Germaine Thillon de tant d’autres encore…C’est aux enfants de notre temps qu’il faut penser.A l’enfant massacré, déplacé et meurtri. A l’enfant qu’on torture, enrôle, force à fuir. C’est lui que vous devez ne jamais oublier. Celui qui fuit la faim, la misère, la peur. Celui que l’on n’a pas le droit de renvoyer à son bidonville, ni à son tas d’ordures, ni à son camp de réfugiés. Au Mal.Le Mal que vous voulez vous dans votre énergie, empêcher de renaître, il a ses signes avant-coureur : signe distinctif, discriminatoire, délation de voisinage encouragée jusqu’à l’école, interdit de jouer dans l’espace public, de fréquenter ceci où cela. D’honorer ses parents. D’ouvrir un magasin, d’enseigner. De travailler tout simplement de vivre normalement.Le mal dont vous parlez est en route aujourd’hui. Il rafle des familles à des sorties d’écoles, dans les ANPE, dans les Sous-Préfectures. Il entoure soudain le lit d’enfants tranquilles encore pris de sommeil au pays de la paix. Cernés de quinze soldats baraqués armés et cuirassés de noir. Il bouscule au métro et aux bureaux de gares. Je l’ai vu de mes yeux , j’ai eu mal à la France.Leurs parents étaient là depuis quinze ans peut-être. Eux depuis des années. Parfois.On est tous immigrés Monsieur Le Présidents. Certains c’est par l’armée la plupart juste comme ça. Venus de l’Italie, de Hongrie, d’Argentine, de l’Angleterre, de La Hollande ou du Congo…On a passé parfois quatre fois la frontière. On a créé la France et on y a fait souche. On ne nous a jamais demandé de venir. On est venu. De fait. On est là, on y reste.Nos parents ont bûché dans des métiers divers, transporté du charbon, alimenté les mines, écrit dans des journaux, animé des théâtres, financé la Nation quand elle avait besoin.Alors tous ces enfants pareils à nous d’hier, nous devons les aider à vivre de leur mieux. Ne pas les renvoyer au silence de la terre. Les protéger : Ils sont de notre espèce à nous. Cette espèce embarquée, tâtonnante et civile enfin, si nous voulons, si nous nous y tenons.Martine a vu un jour à son bureau d’école, la place de Sarah déserte. Un samedi matin de ce 26 avril 44. Martine n’a rien su. De la rafle jamais on n’a parlé pendant cinquante ans. Estelle a vu Youko pour la dernière fois un mardi à 5 heures en 2007. Il n’est pas revenu. On n’en a plus parlé. La maîtresse se tait. Elle parle aux adultes. Des adultes impuissants, effarés et honteux. Un jour Youko ou Smane, si ils survivent, feront nommer des Justes ailleurs qui ont sauvé.En serons- nous, Monsieur Le Président ?Si nous avons participé, une fois les besoins fondamentaux requis, ces enfants-là pourront penser à la justice, écouter le récit de tous les déportés. Ils participeront, ils comprendront bien mieux car ils auront vécu, un peu de cet enfer. Leur copains de l’école parleront avec eux : tu vois c’était un peu comme nous, en ce temps-là.Voilà comment se font les Mémoires Vivantes.Refusez le Darfour, le Rwanda, le viol des femmes Massaï, acceptez ceux ici qui ne demandent pas grand-chose et qui sont prêts à être heureux parce que vivants. Et participeront à notre économie.On vous le dit depuis longtemps, Monsieur, d’autres plus compétents que moi en la matière. Comprenez je vous prie avant qu’il soit trop tard. Le levier est à vous. Sachez donc où il œuvre. Donnez à des enfants vivants, vivants encore, la mémoire d’une France qui les protégera.    
Répondre
M
Merci pour votre commentaire. Pouvez-vous m'apporter un éclairage sur " devez de mémoire" ? C'est une citation je pense, j'ai dû zapé quand cela est venu à notre connaissance.Je pense publier votre texte en page principale pour bien le porter à la connaissancedes lecteurs.