Meilleurs vœux 2011
Du sein de Dieu
au sein de Marie, comme l’a annoncé l’Ange.
Ne pouvant porter seule ce mystère, Marie rendit visite à Élisabeth.
Deux femmes prises dans d’incompréhensibles évènements.
Et le Verbe devint humain sous le regard inquiet,
mais plein d’attention, de Joseph.
Les nomades bergers furent les premiers à entendre la Bonne Nouvelle.
Vinrent ensuite des savants venus de loin.
On les montre avec des vêtements de rois.
Cela n’a pas plu à Hérode
qui veut se protéger en tuant de très nombreux enfants.
Alors, Joseph s’exile en Égypte pour protéger sa bien étrange petite famille.
N’oublions pas que,
comme ancêtres,
nous avons des parents bousculés par la violence du prince.
Au milieu de tout ça, dans ces évènements
Jésus, Fils de l’Éternel ;
Il ne l'est pas sous les ors d’un palais,
mais en compagnie de paysans inconnus.
Souhait de Bonne Année ! ( ?)
Cela ne sera vrai que dans l’accueil du différent, de l’étranger, dans le respect d’autrui, dans des vêtements ordinaires
sans aucun « m'as-tu-vu ».
Notre prière en ce début d’année, en ce 2 janvier 2011, fête de la manifestation de Dieu au monde entier (épiphanie) se laisse donc pénétrer par les troubles fratricides d'Egypte (Alexandrie), de Côte d’Ivoire, du Darfour, du Proche et Moyen-Orient…
« On ne peut légitimement parler de paix quand on ne reconnaît et ne respecte pas les solides fondements de celle-ci : la sincérité, la justice et l'amour dans les rapports entre les États et, au sein de chaque nation, entre les citoyens entre eux et avec leurs Gouvernants ; la liberté, des individus et des peuples, dans toutes ses expressions, civiques, culturelles, morales, religieuses ; autrement ce n'est pas la paix qu'on aura -même si, par aventure, l'oppression est capable de créer un aspect extérieur d'ordre et de légalité- mais la germination continuelle et incoercible de révoltes et de guerres »
Paul VI, 1er janvier 1968.