Parole unique du Christ, visions plurielles des Evangiles, et réitération du message chrétien universellement et de siècle en siècle

Publié le par Michel Durand

Il n’y a pas grande différence entre les questions que me pose l’art contemporain académique situé sur le marché de l’art et le productivisme d’un système, lui aussi académique, qui pense que la croissance est toujours possible même dans un monde irrémédiablement limité. Voir la réflexion de Chétiens et pic de pétrole.

J’ai plusieurs réflexion sur ce sujet et je pense les mettre sur ce blog à la suite du texte concernant les Bernardins.

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Aujourd’hui, je dépose à votre lecture la présentation de l’exposition actuellement présente à l’église Notre-Dame de Pentecôte, Paris-la-défense.

 

Peindre pour voir

Catherine Axelrad : « Le peintre, disait Jean Dubuffet, n’a de bonnes raisons qu’à peindre ce qu’il ne voit pas mais qu’il aspire à voir. » C’est mon cas : mon travail relève de l’art brut, en une recherche que j’identifie à celle de l’aveugle de Jéricho s’adressant au Christ : « Rabbouni, que je voie ! »
Dans les grandes compositions graphiques se mêlent des références chrétiennes d’époques et de styles divers. Rappel d’un patrimoine commun que je me réapproprie, pour le faire revivre à travers diverses modifications visuelles. A ces dessins pillés et recomposés se mêle quelquefois la photographie, elle aussi transformée, pour produire ces compositions en noir et blanc, imprimées ensuite à l’encre noire sur la toile avant d’être rehaussées par la peinture.
Ce travail toujours à recommencer, qui se fait quelquefois dans la joie, le plus souvent dans la fébrilité et l’inquiétude, j’en trouve l’expression dans le psaume 26 : Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
Dans cette recherche, la peinture est aussi devenue pour moi le lieu d’un dialogue, y compris avec des artistes d’autres sensibilités spirituelles, dialogue que l’on trouvera sur la page « artistes invités » du site www.peinture-d-evangile.com
 

du lundi au vendredi, de 11h à 17h. Fermeture complète la semaine du 15 août.

 

Née en 1956 dans une famille athée, Catherine Axelrad a demandé le baptême à 18 ans, mais a connu plus tard de longues années d’obscurité. Enseignante, auteur de quelques romans pour adultes et pour enfants, elle a cessé d’écrire il y a plus de dix ans pour consacrer l’essentiel de son énergie à la peinture ; après une série de portraits, très vite se sont imposés à elle les thèmes évangéliques qu’elle ne cesse de travailler depuis lors.

Publié dans Art

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