Toujours sur le Bon Pasteur : Lyon
J’ai rencontré dimanche, au dialogue en humanité, un ami prêtre et nous avons échangé quelques mots sur la question du Bon Pasteur, église laissée à l’abandon.
« Voilà Michel Durand qui veut rouvrir une église fermée depuis plus de 20 ans, alors que nous n’avons pas les moyens d’assumer celles qui sont en état de service ! »
Il est vrai que la question se pose sérieusement. Comment rendre à l’État l’affectation accordée quand le bâtiment église (construit avant 1905) se trouve dans un quartier où il n’y pas, ou pas assez, de « pratiquants » du culte.
Je précise de nouveau.
Il n’est pas question, dans mon esprit, d’ouvrir un lieu pour qu’il soit « confisqué » par un tout petit groupe de personnes voulant une eucharistie dominicale dans leur quartier, mais de rendre cet espace viable pour recevoir celles et ceux qui souhaitent développer, dans un langage contemporain, la saveur et les exigences de l’Évangile. Et ceci ne peut se vivre que dans une écoute profonde des hommes et des femmes de ce temps. L’action à mener n’est pas pour la paroisse Saint-Polycarpe des pentes de la croix-rousse qui n’arrive déjà pas « remplir » son église, mais pour toute l’agglomération. Une visibilité cultuelle et culturelle, au service de tous, prise en charge par le service de l’Église catholique dénommée : « arts, cultures et foi ».