La jalousie. Pour s'en débarrasser, l’éloigner de nos esprits, il y a la gratuité, les bonnes actions que l'on est amené à faire pour autrui

Publié le par Michel Durand

Jalousie, Edvard Munch, 1895, huile sur toile, 66,8 cm x 100 cm

Jalousie, Edvard Munch, 1895, huile sur toile, 66,8 cm x 100 cm

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C’est avec joie que je publie les écrits de Jean-Marie, car je me retrouve pleinement en eux. Avec celui-ci, je ressens comme un complément (en contre-point) de la page où, avec des vidéos, je rends compte des Rencontres Fraternelles. Voir ici.

 

De la jalousie.

 

Oui, de la jalousie… sans lettre majuscule – cela s'entend.

Nous allons en parler.

En une époque où, manifestement, elle rôde et (comme le lion) sans repos, pour ainsi dire… pourquoi encore et alors la citer, parler d'elle, en faire une sorte de publicité et de mise en avant ?

Pour mieux la connaître, vous dirais-je… et mieux la circonscrire – l'évacuer de nos esprits (ou la brider), dans la mesure du possible.

Tout du moins, la voir pour ce qu'elle est : un poison ; une ennemie radicale des relations humaines et de la vie.

Moi, je ne suis spécialiste de rien (si vous me passez l'expression), mais écraser la tête du serpent dès que celui-ci tente de s'introduire dans la case, selon les Pères du Désert, me semble être en effet une excellente méthode.

Et comment faire, alors ?… En la connaissant et en la reconnaissant tout d'abord, donc – cette jalousie, et dans un premier temps…

Et pour s'en débarrasser ensuite, pour l'éloigner de nous, de nos esprits : il y a la gratuité, les bonnes actions (même toutes petites) que l'on peut être amené à faire pour telle(s) ou telle(s) personne(s).

Ça n'est pas toujours très facile il est vrai, mais c'est tout à fait efficace.

Et tellement bon ; pour tout le monde.

Nous sommes petits, mais nous pouvons, toutefois.

Nous allons par-là même nous sentir davantage libres (libérés), et solidaires, en lien d'amitié avec l'autre, avec les autres… et même, finalement, avec les personnes jalouses – tant le souvenir de l'avoir été personnellement nous tient encore, et nous meurtrit le cœur.

Nous sommes petits.

Point besoin de faire les malins, en la matière.

Sortir du trou – ensemble.

Nous n'allons pas avoir d'autres possibilités, à l'avenir.

Ensemble.

Prier, aussi.

 

Jean-Marie Delthil. Bonny-sur-Loire, le 24 janvier 2021

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