Il peut arriver encore - et fort heureusement… - que nous soyons attirés vers l'amitié, vers la fraternité et finalement vers l'amour

Publié le par Michel Durand

Il peut arriver encore - et fort heureusement… - que nous soyons attirés vers l'amitié, vers la fraternité et finalement vers l'amour

Photo de Pierre Jahan, garçon au café Lipp, vers 1950. Voir ici.

 

Lecture de l’évangile de Jean et actualité m’invitent à publier ce texte de Jean-Marie.

 

Les deux sentiers.

 

Il peut arriver parfois, que nous toutes et tous, nous soyons bien malheureusement attirés vers la haine, ou tout du moins vers la méchanceté : ces sentiments nous rappelant quelque chose de connu, de presque familier, en fonction de nos vies et de notre passé… alors, d'une certaine manière, cela nous rassure.

L'espèce humaine, si souvent, évite ce qu'il peut considérer à tort comme étant vide et dénué de sens : le silence, et plus particulièrement le silence intérieur.

Il peut arriver encore - et fort heureusement… - que nous soyons attirés vers l'amitié, vers la fraternité et finalement vers l'amour : ces sentiments connus de toutes et tous, éminemment porteurs, et que nous souhaitons rejoindre et réactiver d'une manière ou d'une autre… et parfois si simplement, d'ailleurs.

Bref : tout est toujours ouvert !…

 

Le parfum des images.

C'est en feuilletant les pages du journal La Vie que je suis tombé en arrêt devant cette image, devant cette photographie des années 70.

Comment dire ?... j'ai tout de suite basculé dans le monde et le souvenir de mon enfance, dans mes années de jeunesse… j'avais 10 ou 15 ans peut-être.

Tout s'inscrit quand on est jeune, savez-vous ?

Revenons en à la photo, à cette photographie de Pierre Jahan, si vous le voulez bien… c'est le silence qui imprègne tout ce que nous voyons là – pourtant, nous connaissons bien le vacarme habituel des halls de gare, mais ici : peu de monde, et du monde posé, qui principalement se dirige vers le fond de la scène, dans la Salle des pas perdus de la Gare Saint-Lazare ; peut-être la prise du travail, ou alors son retour.

Et l'on pense à ces gens de la Creuse, de l'Auvergne, de ces régions où déjà le travail commençait à manquer – et qui vont à la Capitale, qui 'montent' à Paris, pour exercer souvent des petits métiers, des métiers secondaires, dont on a tant besoin pourtant.

Le monde passe...

On retrouve là les vestes cintrées des années 70… un peu de fantaisie également issue de 68.

Les grandes publicités vantant ces toutes nouvelles télévisions couleur ne parviennent pas à troubler le silence, la quiétude de la scène.

Je suis là comme en rêve…

 

Jean-Marie Delthil. Bonny, le 12 mai 2018

 

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