Un christianisme ayant le souci évangélique de compréhension du monde, à l’écoute de la clameur des Pauvres et de la détresse de la Terre
Chaque jour apporte un nouvel élément à la crainte de pouvoir efficacement s’engager pour que le monde change. De la crise écologique, climatique à la perte de confiance en l’action démocratique il n’y a qu’un petit pas à faire pour demeurer cantonner dans l’inaction.
En Église, actuellement, on parle beaucoup de synodalité ; on souligne l’importance de marcher ensemble afin d’agir ensemble. Les responsables ecclésiaux invitent à aller vers les éloignés de l’Évangile, de l’Église pour les invités à réfléchir sur l’engagement chrétien. Mais, dans le cadre d’une paroisse, ces éloignés ne vont-ils pas rencontrer que des personnes qui vont parler de sacrements, de messes, de vie interne, selon une réflexion que j’ai entendue hier à l’issue de l’eucharistie ?
Que faire pour que le monde change, pour que rien ne soit comme avant, pour que l’on sorte de l’enfermement économiste ?
Cette question sera assurément posée demain, au Prado de Lyon, au cours de la rencontre avec Pierre-Louis Choquet et Joseph D’Halluin.
Pour m’y préparer, je relis des articles, des pages qui traitent de ce souci politique. Par exemple l’intervention de Joseph D’Halluin dans le cadre du scoutisme de France. « Enfin, en valorisant la responsabilité du chef scout envers les jeunes ou des scouts et guides plus âgés à l’attention des benjamins, le scoutisme forme des meneurs d’hommes et de femmes. Loin de tout autoritarisme, le chef d’équipe veille sur le projet et les membres de l’équipe. L’accent est mis sur le service et l’exemplarité. Pour toutes ces raisons, le passage du scoutisme à l’engagement politique devrait relever de l’évidence. Comment expliquer qu’il en aille si souvent autrement ? »…« Le pape François appelle à s’engager pour la maison commune et parle de la politique comme d’une « voie exigeante de service et de responsabilité ». Scouts et guides, nous sommes concernés par cet appel. Comme le disait le philosophe Emmanuel Mounier : « Nous ne nous engageons jamais que dans des combats discutables sur des causes imparfaites. Refuser pour autant l’engagement, c’est refuser la condition humaine. » Le scoutisme saura-t-il faire sien cet enseignement ?
Venir ici pour lire l’ensemble de l’article.
Voir aussi : L’adhésion partisane rebute aujourd’hui de nombreux catholiques. Déjouant les craintes, Pierre de Charentenay invite chacun à porter sa propre conscience au cœur de son engagement politique. Recension par Julie Lefort, Joseph D’Halluin, dans la revue Projet : « Il n’y a pas de vérité chrétienne en politique ». Pierre de Charentenay, Discernement et engagement politique, éditions Vie chrétienne, 2020, 96 p..
À propos de Louis Choquet, il importe de rappeler le livre Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, Pierre-Louis Choquet, Anne Guillard, Jean-Victor Élie, Éditions de l’atelier.
ou ici (entre autres)
Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, Pierre-Louis Choquet, Anne Guillard, Jean-Victor Élie, Éditions de l'atelier
Pour plus d’information sur la rencontre/conférence de demain en visio, même si l’on se retrouve corporellement dans la salle du Prado à Lyon, 5 rue Père Chevrier, 69007, se rendre sur le site du Prado de France