Subversion des cultures : Les chrétiens ont utilisé les cultures : sumérienne, égyptienne, grecque et les ont transformés avec de l’humour

Je note aujourd’hui que j’éprouve un réel plaisir, joie fructueuse, à lire avec d’autres un Livre afin de se rencontrer et d’en parler ensemble. Il en fut ainsi avec Christoph Theobald (Voir avec le moteur de recherche). Il en est ainsi avec Jacques Ellul, Voir ici.

Et aussi ici.

La subversion du christianisme –Jacques Ellul

ch. I – Les contradictions

Monique et Jean Marc

Ce n’est pas la bible qui est mauvaise, c’est son interprétation qui est en contradiction avec les écrits : La pratique…

Pour d’autres idéalismes, c’est le contenu qui mène à des erreurs, comme pour le marxisme.

Dans la parabole du roc sur lequel on doit bâtir sa vie, le roc, ce n’est pas Jésus, c’est la mise en pratique et l’écoute de la Parole de Dieu.

Les antichrétiens font ressortir les incohérences entre la pratique et l’Evangile.

Dans l’histoire de l’Eglise, il y a du mal (inquisition, croisade, esclavage, construction forcée des églises, écrasement des peuples au nom de Dieu…)
et du bien (François d’Assise, Las Casas, les synodes…)

Les premiers chrétiens attendaient le retour proche de Jésus-Dieu. Mais ce n’est pas sûr, et ça ne montre pas d’opposition entre le spirituel et la pratique.

Jacques Ellul donne 3 aspects à la définition du chrétien qu’il appelle X :

La révélation et l’œuvre de Dieu,
L’Etre vrai de l’Eglise (corps du Christ)
la foi et la vie de chrétien.

Quelques pages, 23 à 27, pas très claires pour moi.

Subversion des cultures : Les chrétiens ont utilisé les histoires des autres cultures : égyptienne, sumériennes, grecques et les ont transformés avec parfois de l’humour.

Les pouvoirs dominants ont toujours mis le christianisme à leur disposition : socialisme, pauvres, riches, capitalisme….

Remarque personnelle : il manque des exemples pour comprendre le sens de ces propositions. Ce sera peut-être dans la suite du livre.

Jean-Pierre

J’ai lu avec attention et intérêt ce premier chapitre, le texte envoyé par Michel.

Le sujet est planté. Il est vaste. J’image que Ellul va consacré un ou plusieurs chapitres de son livre aux différents « domaines » qui auraient du être subvertis par « X » (argent, pouvoir politique, religions, morale, cultures).

La recherche de ce que j’appelle dans mon langage très « séculier » les causes racines sera sans nul doute une part importante de chaque analyse.

Quant à la société qui aurait du naître après l’incarnation si le « X » avait réussi à subvertir « le tout global », j’ai hâte dans connaitre les contours. Si Ellul se borne à nous servir les actes des apôtres j’avoue d’entrée de jeux que je serai sans doute frustré.

J’ai trouvé des échos avec René Girard dans l’affirmation que la convoitise est à la racine de tous les péchés. C’est aussi la lecture que l’on peut faire des 10 paroles de vie.